RETOUR SUR LE RDV DE L’ÉGALITÉ « REFONTE DU SYSTÈME DES RETRAITES : POUR UNE ÉGALITÉ RÉELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES » DU 21/01/20
Le rendez-vous de l’égalité, accueilli par l’Assemblée nationale et organisé en partenariat avec Business Professional Woman (BPW) et Barthélémy avocats a marqué le lancement de notre Livre Vert : « Refonte du système des retraites : pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes ».
Dans le cadre de la refonte du système des retraites, le Laboratoire de l’Égalité a souhaité réunir plusieurs personnalités du monde politique, associatif et professionnel afin de se saisir de la question de l’égalité entre les femmes et les hommes à la retraite. En effet, les femmes gagnent en moyenne 42% de moins que les hommes à la retraite.
Si la réforme des retraites est une chance pour garantir l’égalité femmes-hommes, et que le texte de loi marque des avancées en matière d’égalité, des questionnements et des inquiétudes persistent.
Ces questionnements furent déclinés en trois tables rondes : droits familiaux et conjugaux, parcours professionnels et pilotage, ayant fait émerger plusieurs réflexions riches en débat :
- La table ronde sur les droits conjugaux et familiaux a permis d’illustrer la diversité des situations dans les pays de l’OCDE, puis d’apporter un éclairage historique sur la situation en France. Ce fut l’occasion de rappeler les diverses évolutions et de rappeler que la France est l’un des pays où les droits familiaux sont les plus développés.
- Les échanges concernant les parcours professionnels ont montré que les inégalités constatées à l’âge de la retraite sont la conséquence directe du taux d’activité moindre des femmes, des conditions de leur activité professionnelle, et de l’articulation vie professionnelle, vie familiale très déséquilibrée en leur défaveur. Au moment du départ à la retraite, moins d’une femme sur deux a validé les trimestres nécessaires pour toucher une retraite à taux plein, s’y ajoute le risque de décote. En outre, les critères de pénibilité des femmes tels que le travail de nuit et la répétitivité du travail sont peu pris en compte.
- Des réflexions sur le pilotage ont mis en exergue l’importance d’inclure les femmes et les associations qui militent pour l’égalité femmes-hommes dans la gouvernance. Une revalorisation des métiers majoritairement occupés par les femmes doit être effectuée.
Nous remercions vivement Fabienne Arrighi, Jacky Bontems, Pierre-Louis Bras, Laure de la Bretèche, Agnès Bricard, Bérangère Couillard, Evelyne Laybros-Dubois, Marco Geraci, Annie Jolivet, Alexandra Laffitte, Annaïk Morvan, Sophie Panonacle, Laurent Pietraszewski, Nadine Ret et Monika Queisser pour leurs interventions.