Réforme des rythmes scolaires : Opinion et conséquences sur la vie des femmes et des hommes
Enquête Mediaprism pour le Laboratoire de l’égalité – mai 2013
Cette enquête a été réalisée par Mediaprism pour le Laboratoire de l’égalité à l’occasion du colloque organisé le 27 mai 2013 sur la réforme des ryhtmes scolaires et l’égalité femmes-hommes
- Il ressort d’abord qu’une majorité de Français-es (56%) juge cette réforme justifiée et les réactions sont très liées au choix de la demi-journée supplémentaire : la majorité des Français-es (69%) pensent qu’elle va plutôt gêner leur organisation familiale s’il s’agit du samedi matin ; ils sont plus partagés s’il s’agit du mercredi matin.
- Il ressort d’abord qu’une majorité de Français-es (56%) juge cette réforme justifiée et les réactions sont très liées au choix de la demi-journée supplémentaire : la majorité des Français-es (69%) pensent qu’elle va plutôt gêner leur organisation familiale s’il s’agit du samedi matin ; ils sont plus partagés s’il s’agit du mercredi matin.
- A travers ces résultats, on comprend que les Français-es ne se sont peut-être pas encore véritablement questionnés sur le sujet. Ils y ont probablement très peu réfléchi, ne se projettent pas dans une changement de leur vie future et répondent de manière très empirique aux questions qui leur sont posées.
- Toutefois, il semble que cette reforme impacterait davantage la vie professionnelle des mères que celle des pères : si la demi-journée supplémentaire est fixée au mercredi, un quart d’entre elles s’arrêteront de travailler ce jour-là contre seulement 7% des pères. Et pour les pères, cette décision d’arrêter de travailler témoignerait davantage d’une envie alors que pour les mères ce serait plus par obligation.
- Une majorité des répondant-es (70%) estime que cette réforme ne changera rien aux inégalités entre les femmes et les hommes, mais 20% pensent qu’elle va accentuer ces inégalités.
- Enfin, les trois quarts des parents pensent que les décideurs politiques ne prennent pas suffisamment en compte la vie professionnelle des femmes et attendent de leur maire qu’il en tienne compte davantage.